Nos objectifs

Nos valeurs et engagements

Manou Partages est un facilitateur de liens entre les générations, en proximité, pour contribuer à l’épanouissement et à l’équilibre de chacun par la transmission des savoirs et des richesses composantes des parcours de vie, ceci à travers un projet solidaire et collectif.

•   Favoriser la mixité culturelle, sociale et générationnelle,

•   Sensibiliser autour de la participation citoyenne, du goût de l’engagement,

• Développer le pouvoir d’agir ensemble auprès des enfants, des jeunes, des adultes, des aînés.

Manou Partages c’est l’aventure d’un groupe d’individus qui souhaite agir pour une transmission sensible entre les générations. L’association est amenée à évoluer au gré des rencontres avec des citoyens qui se retrouvent dans cette raison d’être. Chacun est libre d’apporter son énergie au projet social Manou Partages.

La mixité / la co-construction / le faire collectif

Fédérer / Mobiliser / Mailler / Adapter

L’ensemble des activités de Manou Partages sont ouvertes et adaptées à toutes et tous, co-conçues en partenariat avec les acteurs du territoire, en adéquation avec les besoins identifiés auprès des habitants et bénéficiaires de nos missions.

Garant d’un cadre de rencontre, Manou Partages a la capacité de mobiliser et de cultiver l’intelligence relationnelle autour de l’identification et l’accompagnement des personnes en situation d’isolement.

Lors de notre implantation sur le Quartier Politique de la Ville Ranzay – Ile de Sein (Nantes Erdre), nous avons fait un constat lors du diagnostic participatif, avant l’ouverture de notre lieu de vie et de partage intergénérationnel : de nombreux habitants sont en repli social, voire en mort sociale. Des habitants nous parlaient de leurs voisins qui n’ouvraient plus leurs volets ou ne relevaient pas leur courrier, il s’agissait de personnes âgées et également de personnes en rupture sociale entre 25 et 55 ans (pas de famille, pas d’amis, pas de lien avec les structures d’aide à domicile ou les travailleurs sociaux, pas de contact avec les institutions ou les associations). 

En échangeant avec les acteurs du territoire (CLIC, EDS, CCAS, professionnels du médico-social et de la santé, bailleurs sociaux…), nous comprenons qu’il est à la personne en repli de faire la démarche vers les acteurs du territoire pour bénéficier d’un soutien. Or, une personne en situation de mort sociale, par manque de confiance en elle, d’estime d’elle-même, ou avec un fort sentiment d’insécurité, n’a pas la capacité à aller-vers l’extérieur. Ses seuls déplacements sont dédiés aux courses alimentaires. A noter : il a une à deux personnes identifiées comme étant en « mort sociale » dans chacun des immeubles de notre quartier Ranzay – Ile de Sein.

Avant la crise sanitaire de nombreuses personnes (cela touche toutes les générations) vivaient d’ores et déjà des situations d’isolement intense, nous avions déjà des difficultés à identifier les personnes les plus enfermées dans ces situations. Nous les appelons « les invisibles », « les hors radars ».

Il s’agit des personnes :

  • qui ne font pas partie d’association,
  • qui n’ont pas accès à l’information à travers Internet,
  • qui ont peu de lien avec leurs voisins, encore moins avec leur famille,
  • qui n’ont pas de cercle amical.

Suite à la crise sanitaire, nombreuses sont les personnes qui, initialement non isolées, se sont repliées sur elles-mêmes.

Le confinement a fait naître l’habitude du « rester chez soi », de nouvelles routines se sont instaurées au fur et à mesure, des craintes vis à vis de l’autre et de l’extérieur restent profondément ancrées aujourd’hui. Des difficultés émergent, pour, à nouveau, se mobiliser pour participer à la vie de la cité (milieu associatif, voisinage, cercle amical…). Or, nous savons que le lien humain, la rencontre avec l’autre sont essentiels à nos vies.

Fort de ces constats, il nous a semblé incontournable de créer une méthode, des outils qui nous permettent d’aller identifier, repérer ces personnes en situation d’isolement et leur proposer un accompagnement adapté à leurs besoins. C’est ainsi qu’est née notre mission « identifier et accompagner les personnes en situation d’isolement ». Nous avons construit un parcours structuré autour de la pratique de “l’aller-vers”, incluant : porte à porte, phoning social, déambulation sur l’espace public, visite de courtoisie, mobilité solidaire et accompagnement des habitants porteurs de projets. Lorsqu’une personne en situation d’isolement est identifiée par notre équipe ou nous est orientée par un des acteurs du territoire (prescription), nous prenons le temps de la rencontre avec la personne, lors d’un rendez-vous, à domicile, en binôme, d’évaluation de la situation sociale de la personne, pour écouter ses besoins, ses centres d’intérêt et son histoire de vie. Une fois ce lien de confiance créé en individuel, la personne est invitée à participer à des activités collectives au sein de nos locaux, et devenir par exemple, porteuse de projet, famille ou grand-parent de cœur… Nous pouvons également l’orienter vers les acteurs du territoire en fonction de ses besoins, et ceci grâce au travail d’interconnaissance réalisé au quotidien auprès des partenaires opérationnels et les structures ressources de son quartier ou sa commune. La personne peut ainsi reprendre confiance en elle et estime d’elle-même, se (re)mettre en mouvement et retrouver la capacité à aller-vers l’extérieur en toute autonomie, aller-vers les cercles de sociabilité qui vont lui permettre d’aller mieux.

Depuis plus de 12 ans, Manou Partages  facilite la création de liens de cœur uniques, durables, choisis, authentiques, porteurs d’émotions et d’amour, des liens qui font du bien entre les générations ; des liens humains, accompagnés, afin de favoriser leur maintien dans le temps. Les liens tissés visent à contribuer au mieux-être, et à la remise en lien social et familial de toutes et tous et à lutter contre le repli social. Elle a pour vocation d’agir sur les conséquences individuelles générées par l’isolement. 

Il s’agit donc bien d’identifier et d’accompagner les personnes en situation d’isolement pour :

  • Identifier des personnes isolées 
  • Tisser un lien de confiance en individuel 
  • Créer l’engagement des personnes isolées dans des dynamiques collectives (développer le pouvoir d’agir de chacun.e.s)
  • Valoriser les compétences et ressources de chacune.s
  • Renforcer le lien avec le réseau d’acteurs locaux engagés dans l’accompagnement des différents publics, favoriser l’accès à des services de droit commun 
  • Accompagner à l’émergence de projets qui prennent en compte les besoins des familles, des jeunes, des adultes, des seniors par une démarche participative 
  • Agir en vue de stopper les précarités ou les pauvretés (économique, sociale, identitaire, institutionnelle) présentes de façon exponentielle dans notre société, qui mènent à une fragilité dans notre tête, notre corps et notre cœur. Cela entraîne la personne vers une santé mentale fragilisée tant sur le plan psychologique, physiologique que physique. Il s’agit d’éradiquer ce cercle vicieux. 
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